Des militants et sympathisants du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) ont sillonné les rues de Lomé ce mardi, suite à une série de trois jours de manifestations lancées par ledit collectif, a constaté une équipe de reportage de l’Agence Savoir News.
Partis de Bè Château, les manifestants ont parcouru des rues de la capitale togolaise, avant de chuter sur l’esplanade du Palais des Congrès.
Les manifestations du CST qui ont démarré ce mardi, ont suscité beaucoup d’interrogations ces derniers jours, le gouvernement et le CST étant à couteaux tirés sur le point de chute (Déckon) précédemment proposé par le Collectif. Pour le gouvernement la place Déckon et les abords des marchés sont interdits de manifestation.
Mais les deux parties ont fini par trouver un terrain d’entente. Lundi soir, ils ont signé un « accord » portant modification de l’itinéraire avec pour point de chute, l’esplanade du Palais des congrès et non la place Déckon. Grâce à cet « accord » la marche de ce mardi s’est déroulée sans incident.
Certains leaders de l’opposition dont Jean Pierre Fabre de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Agbéyomé Kodjo de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS), Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) et Me Dodji Apévon du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) étaient dans la foule.
Cette marche a reçu le soutien de la Coalition « Arc-en-ciel », un regroupement de cinq partis politiques de l’opposition dont le CAR.
« Nous avons fait une démonstration de force, car vous avez aussi vu la mobilisation. Ce pays est mal gouverné, nous sommes prêts à négocier le départ de Faure Gnassingbé », a déclaré à l’Agence Savoir News, Francis Pedro Amuzu, membre du CST.
Lors du sit-in, les responsables de l’opposition se sont succédés à la tribune pour délivrer leurs messages. A 18H 35mn GMT, le sit-in se poursuivait encore sur l’esplanade du Palais des Congrès.
Rappelons que le CST a déjà organisé plusieurs manifestations, dont la plupart dispersées aux gaz lacrymogènes, faute de consensus sur l’itinéraire entre le gouvernement et les responsables dudit Collectif.
Lancé le 4 avril dernier, « Sauvons le Togo » est un regroupement de partis politiques de l’opposition et de la société civile. FIN
Junior AUREL
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