Démarré ce lundi à la Primature, le dialogue politique a été suspendu après plus de trois heures d’horloge de discussions. Les acteurs politiques et des représentants de la société présents aux discussions, ainsi que des membres du gouvernement ont fait le point des discussions déjà menées, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Au total 11 partis politiques et deux organisations des femmes sont invités à ce dialogue. l’ANC, l’UNIR, l’UFC, le CAR, la CPP, le PDR, la CDPA, le PDP, l’Alliance, le PRR, l’OBUTS, le GF2D et le REFAMP.
Etaient présents aux discussions ce lundi à la Primature, cinq formations politiques: L’UNIR, l’UFC, la CPP, le PDR, l’Alliance. Et les deux organisations de femmes: GF2D et le REFAMP.
Mme Khardiata Lo Ndiaye, Coordonnatrice résidente du Système des nations Unies et Représentante résidente du PNUD au Togo et Mr Guido Carrara, premier conseiller à la Délégation de l’Union européenne au Togo, étaient également dans la salle, mais en tant qu’observateurs.
Les partis politiques ayant boycotté ces discussions estiment que « les conditions ne sont pas aujourd’hui réunies pour un dialogue sérieux, franc et sincère ». Pour certains, la présence d’un médiateur international est « nécessaire ».
« Les travaux se sont déroulés dans de bonnes conditions, dans un climat de sérénité et de convivialité. Nous avons passé plusieurs heures d’échanges et de discussions. A l’issue des discussions, toutes les parties prenantes ont décidé de garder la main tendue et l’ouverture en direction de ceux qui n’ont pas pu répondre à l’invitation », a déclaré à des journalistes Gilbert Bawara, le ministre de l’administration territoriale.
« Nous avons fait le point de tous les consensus obtenus par le passé et les uns et les autres ont pu exprimer leurs points de vue. Nous allons faire la synthèse des points de vue exprimés et aller de l’avant la prochaine séance », a-t-il souligné.
A l’ouverture des discussions, le Premier ministre Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu a invité les « participants » à des discussions qui pourront « faire avancer les choses ».
« Nous devons avoir tous à l’esprit que l’objectif est commun: c’est d’arriver à créer les conditions du développement d’un pays, qui prennent en compte ce que souhaitent les populations », a souligné le chef du gouvernement.
« Nos populations se plaignent un peu trop et elles ont raison, parce que les choses n’ont pas avancé dans leur vie quotidienne. Notre devoir, c’est de créer les conditions politiques pour que l’économie puisse permettre de régler les problèmes sociaux qui sont ceux de nos compatriotes », a-t-il indiqué.
Pour ce nouveau dialogue, les discussions doivent porter notamment sur le code électoral, le découpage électoral, et les réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Rappelons que d’autres ministres étaient également présents: Yacoubou Hamadou du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, Solitoki Esso des Enseignement Primaire et Secondaire et Elliott Ohin des affaires étrangères.
Les discussions doivent reprendre vendredi prochain. FIN
Junior AUREL
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