Le dialogue politique annoncé ces derniers jours, a officiellement démarré ce lundi à la Primature, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Les discussions ont démarré peu après 10H GMT, en l’absence des « poids lourds » de l’opposition dont le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) et l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS).
Pour ces formations politiques, « les conditions ne sont pas aujourd’hui réunies pour un dialogue sérieux, franc et sincère ». Pour certains, il faut « nécessairement » la présence d’un médiateur international.
Au total 11 partis politiques et deux organisations des femmes sont invités à ce dialogue. l’ANC, l’UNIR, l’UFC, le CAR, la CPP, le PDR, la CDPA, le PDP, l’Alliance, le PRR, l’OBUTS, le GF2D et le REFAMP.
Les discussions doivent porter notamment sur le code électoral, le découpage électoral, et les réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Etaient présents aux discussions ce lundi à la Primature : L’UNIR, l’UFC, la CPP, le PDR, l’Alliance, le GF2D et le REFAMP.
La séance est présidée par le Premier ministre. Certains ministres du gouvernement dont Solitoki Esso, Gilbert Bawara et Yacoubou Hamadou étaient présents.
Mme Khardiata Lo Ndiaye, Coordonnatrice résidente du Système des nations Unies et Représentante résidente du PNUD au Togo et Mr Guido Carrara, premier conseiller à la Délégation de l’Union européenne au Togo, étaient également dans la salle, mais en tant qu’observateurs.
Le Premier ministre a, dans une brève intervention improvisée, invité les « participants » à des discussions qui pourront « faire avancer les choses ».
« Nous devons avoir tous à l’esprit que l’objectif est commun: c’est d’arriver à créer les conditions du développement d’un pays, qui prenne en compte ce que souhaitent les populations », a souligné le chef du gouvernement.
« Nos populations se plaignent un peu trop et elles ont raison, parce que les choses n’ont pas avancé dans leur vie quotidienne. Notre devoir, c’est de créer les conditions politiques pour que l’économie puisse permettre de régler les problèmes sociaux qui sont ceux de nos compatriotes », a-t-il indiqué.
« La nation nous fait confiance, le peuple nous attend, nous avons le devoir le réussir. Je suis certain d’une chose : nous avons tous compris les enjeux, nous avons pris la mesure des choses, nous avancerons et nous réussirons (…) », a précisé Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu. FIN
Junior AUREL
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