La Coalition « »Arc-en-ciel » a appelé ce vendredi, ses militants et sympathisants à sortir « massivement » les 21, 22 et 23 août pour les marches suivies de sit-in à Déckon à Lomé du Collectif « Sauvons le Togo » (CST).
« Le CST a lancé un appel à manifester les 21, 22 et 23 août pour amener le pouvoir à opérer des réformes devant garantir de meilleures conditions d’organisation des élections, le respect des droits de l’Homme et l’indépendance de la justice. Conformément à sa déclaration du 3 août, la coalition « Arc-en-ciel », s’associe à cette manifestation et appelle ses militants et sympathisants, ainsi que toute la population de Lomé et ses environs à y prendre massivement (…) », indique un communiqué de la Coalition rendu public.
Selon cette coalition, il est « tant que les togolais conjuguent leurs efforts pour obtenir l’alternance au Togo. Alors mobilisons-nous en conséquence les 21, 22 et 23 août ».
Portée sur les fonts baptismaux le 3 août dernier à Lomé, la coalition « Arc-en-ciel » est composée de six partis politiques de l’opposition: Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) de Me Dodji Apévon, Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) de Léopold Gnininvi, Nouvel Engagement Togolais (NET) de Gerry Taama, Parti Démocratique Panafricain (PDP) de Bassabi Kagbara, Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement (MCD) de Me Tchassona Traoré et l’Union pour la démocratie sociale (UDS-Togo) d’Antoine Folly.
Le gouvernement et le CST n’ont pu accorder leurs violons sur le point de chute de ces marches. Pour le ministre de l’administration territoriale Gilbert Bawara, ces manifestations sont autorisées, mais la place Déckon de même que les abords et autres endroits proches du marché, ne sont pas indiqués pour les sit-in.
« Ces emplacements comportent des risques avérés de dérapages et de dégradation de biens publics et privés, mais ils présentent également de réelles difficultés en matière du maintien de l’ordre et de la sécurité comme on a pu le constater lors des précédentes manifestations », avait souligné M.Bawara.
Selon les responsables du CST, les raisons avancées par le ministre ne sont pas de nature à justifier de manière objective les interdictions d’une manifestation.
« Les marches des 21, 22 et 23 août prévues par le CST auront bel et bien lieu avec pour point de chute, la place de Déckon », a réaffirmé jeudi lors d’une conférence Me Raphaël Kpandé-Adzaré, rapporteur du CST.
« Nous n’entendons pas engager un bras de fer avec le gouvernement. Nous ferons nos manifestations dans la légalité et le pacifisme. Il appartient au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour encadrer la manifestation. Nous tenons le gouvernement responsable de toutes les conséquences et nous le disons clairement », a-t-il souligné.
Rappelons que « Sauvons le Togo » exige notamment « l’abrogation immédiate et sans condition des deux lois adoptées par l’Assemblée nationale en vue des prochaines élections législatives ».
Lancé le 4 avril dernier, ce Collectif est un regroupement de partis politiques de l’opposition et de la société civile. FIN
Junior AUREL
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