Le Mouvement des Travailleurs Chrétiens du Togo (MTC-Togo) a sensibilisé ce jeudi à Lomé, des travailleurs migrants au Togo sur leurs droits et devoirs, afin de favoriser leur intégration, a constaté l’Agence Savoir News.
Créé en 1998, le MTC est composé des Travailleurs Chrétiens. Ce Mouvement a pour mission de conscientiser les travailleurs chrétiens et assister les personnes démunies.
Placée sous le thème: « Travailleurs migrants, connaître vos droits et vos devoirs pour améliorer vos conditions de vie et de travail », cette rencontre, vise à expliquer aux travailleurs migrants la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leur famille, afin de faciliter leur libre circulation.
La rencontre a vu la participation des représentants des autres communautés vivant au Togo et des responsables de la société civile.
Selon Victor Gbossou, les travailleurs migrants sont confrontés à d’énormes difficultés dans les pays membres de la CEDEAO, malgré les dispositions légales qui leur confèrent une grande chance de circuler librement.
« Raison pour laquelle il est aujourd’hui très important de sensibiliser les migrants sur leurs droits et devoirs. Cette journée permet également un brassage et une connaissance mutuelle entre eux et avec les populations hôtes », a-t-il souligné.
« Nous allons aussi faire des plaidoyers auprès des autorités nationales pour la ratification de la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leurs familles. Dans nombre de cas, les travailleurs migrants ont une vision très coercitive de la loi et développent un sentiment de peur, de méfiance », a-t-il déclaré.
Allassane Bio-Mama, président de la Fédération des associations et des amicales des Béninois au Togo (F2AB), a reconnu que les travailleurs migrants ont des difficultés, surtout dans le domaine du commerce, mais que des efforts sont faits pour faciliter les conditions de vie des migrants Béninois au Togo.
« Dans tout travail, il y a de difficulté. Mais au Togo, nous autres béninois, nous nous sentons comme chez nous. Je suis enseignant et je n’ai personnellement jamais senti une certaine discrimination. Bien vrai, il y a certains cas de discrimination et le plus souvent nous saisissons la justice pour les régler », a-t-il souligné. FIN
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Nicolas KOFFIGAN
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