Un atelier de réflexion sur le Mécanisme National de Prévention (MNP) de la torture a ouvert ses travaux ce lundi à Lomé, rencontre de deux jours organisée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), grâce à l’appui financier du Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH-Togo), a constaté l’Agence Savoir News.
Quelque 50 participants parmi lesquels des membres de la CNDH et autres acteurs de défense des droits de l’Homme participent à cet atelier qui s’ouvre la veille de la célébration de la journée internationale de soutien aux victimes de la torture.
Cette rencontre a pour thème: » « Le Mécanisme National de Prévention de la Torture: un nouveau défi pour la CNDH ». La Commission nationale qui a été désignée pour abriter le Mécanisme National de Prévention de la torture.
Le Togo avait ratifié le 10 juin 2010, le Protocole Facultatif à la Convention contre la torture. Et tous les Etats ayant ratifié ce texte, sont tenu de mettre en place, dans un délai de 12 mois à compter de la date d’entrée en vigueur du Protocole, le Mécanisme National de Prévention (MNP) de la torture. Cette structure aura pour mission de descendre régulièrement dans les lieux de détention.
L’atelier ouvert ce lundi, a pour objectif de réfléchir sur « l’opérationnalisation » de ce Mécanisme.
« Les participants à cette rencontre analyseront les forces et les faiblesses de la CNDH. Ils doivent également revoir la loi organique qui l’a mise en place », a indiqué Mme Rita Doris Wilson De Souza, ministre des Droits de l’Homme.
Le MNP a pour objectif notamment de veiller au respect des droits de l’homme dans les lieux de privation de liberté.
Le droit international « consacre sans ambiguïté l’interdiction absolue de la torture et des autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Aucune culture de l’impunité n’est acceptable », a souligné ce lundi Mme Catherine Ashton, Haute Représentante (au nom de l’Union européenne) dans une déclaration transmise à l’Agence Savoir News.
« L’UE appelle l’ensemble des États à appliquer pleinement l’interdiction absolue, et sans dérogation possible, de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. L’UE engage tous les États qui ne le sont pas encore à devenir d’urgence parties à la convention et appelle les États parties à envisager sans tarder de signer et de ratifier le protocole facultatif à la convention », a-t-elle souligné. FIN
Junior AUREL
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