Quatre agents des forces de l’ordre ayant agressé vendredi dernier Noël Tadégnon, correspondant de Reuters Télévision, ont écopé de « sanctions disciplinaires », selon un communiqué du Conseil des ministres.
M.Tadégnon a été brutalisé et molesté vendredi dernier par des forces de l’ordre, alors qu’il couvrait une manifestation du Collectif « Sauvons le Togo ».
Le ministre de la sécurité, le Colonel Gnama Latta a, dans une communication faite lors du Conseil des ministres, « regretté et condamné l’attitude des quatre agents qui ont exercé des violences qu’on pourrait éviter contre le journaliste de l’agence Reuters ».
Il a également rendu compte de la « violence gratuite dont les participants à cette manifestation se sont rendus coupables et qui a entraîné la dégradation de biens publics et privés notamment la destruction de la porte de la place de l’indépendance, la destruction de l’enseigne lumineuse du ministère de la fonction publique, la destruction des vitres de l’hôtel Palm Beach et la blessure à la tête dont a été victime un officier de police », souligne le texte du communiqué.
Le gouvernement a demandé l’ouverture d’une « enquête » pour situer « les origines, les commanditaires et les auteurs de ces violences », afin que « toutes les conséquences juridiques, judiciaires et administratives en soient tirées conformément à la règlementation en vigueur, notamment la loi sur l’organisation des manifestations publiques ».
Rappelons que des organisations des journalistes ont condamné « avec la dernière rigueur » l’agression dont a victime M.Tadégnon, invitant le gouvernement à faire la lumière sur cette affaire, afin que ceux qui ont participé à « l’agression sauvage » du journaliste soient sanctionnés conformément aux textes en la matière ». FIN
Edem Etonam EKUE
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