Les membres du Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation (CPDC) se sont retrouvés ce jeudi pour leur vingtième réunion, séance au cours de laquelle ils ont interpellé le gouvernement sur le dialogue entamé lundi dernier avec les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale, a constaté l’Agence Savoir News.
Trois partis politiques participent à ces discussions qui ont été momentanément suspendues mardi: L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) de Jean Pierre Fabre, Le Comité d’Action pour le renouveau de Me Dodji Apévon et le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT, le parti au pouvoir).
Ces discussions ont pour objectif de « rechercher le plus large consensus autour des questions relatives à l’amélioration du cadre électoral ».
Ce jeudi, un représentant du gouvernement a exposé aux membres du CPDC, l’objectif visé par ces discussions.
Selon un communiqué de ce Cadre à l’issue de la séance de ce jour, « il est clair que ces discussions n’empêchent en rien la poursuite des travaux du CPDC, qui est un Cadre légal créé par décret pris en Conseil des ministres ».
Les discussions entre le gouvernement et les trois partis représentés au Parlement ont été momentanément arrêtées mardi, l’ANC et le CAR ayant décidé de suspendre leur participation aux travaux pour exiger des « clarifications » sur la polémique née d’un double rapport de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) sur des allégations de tortures lors du procès des personnes impliquées dans le complot contre la sûreté de l’Etat d’avril 2009.
Mercredi, des membres de la Commission ont officiellement remis au Premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo, le rapport « authentique », tel que publié sur le site Internet de ladite Commission.
Les membres du CPDC qui ont également exprimé ce jeudi leurs « préoccupations », ont écouté des explications du gouvernement sur cette affaire.
Les représentants du gouvernement ont « confirmé » devant les membres du CPDC, « l’engagement du gouvernement comme l’indique son communiqué du 18 février dernier, qui réitère sa volonté d’étudier le rapport en toute objectivité et de prendre des mesures concrètes permettant de consolider l’Etat de droit au Togo ».
Rappelons que l’Union européenne avait également exprimé mardi dernier, sa « vive préoccupation », souhaitant que des « clarifications » soient « rapidement apportées, afin d’éviter que cette situation ne nuise au climat de confiance et d’apaisement indispensable au processus de démocratisation et à la tenue d’élections libres et transparentes ».
Junior AUREL
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