Bilan de la première promotion du PEJ: 20 jeunes envoyés dans les universités étrangères et 17 accompagnés sur le plan local

Les responsables du Programme excellence jeune (PEJ), projet visant à offrir des bourses d’études aux jeunes et à promouvoir une future génération d’entrepreneurs et de jeunes leaders africains, ont fait mardi le bilan de leurs activités, a constaté l’Agence Savoir News.

Des responsables de sociétés et des parents de ces jeunes leaders étaient présents.

Selon les responsables du PEJ, cette rencontre vise notamment à faire un bilan du chemin parcouru, afin d’élaborer de nouvelles stratégies. Le PEJ est un réseau de cadres africains qui veulent participer au développement des jeunes en Afrique.

Ce Programme a pour vocation d’identifier des jeunes africains talentueux et de leur permettre de poursuivre leurs études dans des centres d’excellence sur le continent. Ce qui leur permettra d’incarner un nouveau leadership, avec une vision et une éthique communes.

Ces jeunes bénéficient d’une bourse d’étude complète d’excellence pendant toute la durée de leur cursus et de l’accompagnement d’un mentor. Les centres d’enseignement supérieurs participant au programme sont sélectionnés en fonction de leur réputation, leur prestige, la qualité de leur enseignement et les débouchés qu’ils offrent sur le marché de l’emploi.

Selon Didier Akouété, président du PEJ, l’objectif spécifique du programme est d’accompagner les jeunes en matière d’éducation dans un programme conçu pour développer leurs sens de l’entrepreneuriat et du leadership, et leur volonté de servir l’Afrique.

« Le Togo a été retenu comme pays pilote du projet. Ainsi, au cours de la présélection, nous avions retenu 50 meilleurs dossiers. Après analyse et entrevue avec ces jeunes, nous avons retenu 20 qui sont actuellement dans les prestigieuses Universités sur le continent, notamment au CESAG, à l’école de médecine de Thiès au Sénégal, en Afrique du Sud et au Burkina Faso. Nous suivons aussi localement 17 jeunes que nous avions inscrit dans les Universités du Togo », a-t-il indiqué.

« On veut donc avoir la qualité des jeunes à être mieux formés. Cette année nous voulons une vingtaine et les années suivantes, le nombre peut augmenter. Il y a aussi une série de projets de développement qui va suivre. On veut sélectionner les jeunes, parce qu’ils ont du mérite et du talent. Une chose est de les identifier et une autre est de les accompagner et de leur choisir aussi des mentors, afin de les orienter. Chaque année, les jeunes se retrouvent en séminaires pour discuter des thématiques », a-t-il précisé.

Il a enfin souhaité que les sponsors les accompagnent, car leur ambition est noble et vise le développement du pays et de l’Afrique: « Nous avons même signé un accord de partenariat avec la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT), qui va financer à hauteur de 50 millions de francs CFA le programme ».

Michel Kézié, directeur de général de la SNPT a expliqué que c’est avec intérêt qu’ils ont suivi le lancement de ce programme.

Nous avons décidé de soutenir le programme, afin que les jeunes puissent réussir. Nous voulons donc apporter notre modeste contribution pour encourager les jeunes au travail et au développement du pays. J’encourage les promoteurs du programme et je convie ceux qui n’ont pas encore pris la mesure de la chose, de faire comme nous pour que le programme réussisse. La SNPT a été honorée de donner une petite contribution, afin que le programme puisse démarrer. Ce que les jeunes sélectionnés font déjà nous réconforte et nous espérons que les individualités nous rejoindront pour accompagner ces jeunes », indiqué M.Kézié.

Madame Sanoussi, mère d’une jeune fille qui a bénéficié de la bourse d’étude du PEJ, n’a pas caché sa joie et a souhaité plein succès au programme.

« Lorsque j’avais suivi le lancement du programme à la télévision, j’ai douté un peu. Mais j’ai finalement tenté en inscrivant ma fille. Aujourd’hui, elle est à Dakar pour continuer ses études. Pas à mes frais, mais grâce à la bourse du PEJ. Je souhaiterais que le programme soit vraiment soutenu », a-t-elle précisé.

Nicolas KOFFIGAN

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