Un atelier régional sur « l’accès des femmes aux services juridiques et judiciaires en Afrique » s’est ouvert ce lundi dans la capitale togolaise, a constaté l’Agence Savoir News.
Cette rencontre, la seconde du genre après celle de novembre 2000 – toujours à Lomé – regroupe des représentants des ministères des femmes et de la justice, d’organisations de droits des femmes venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, du Liberia, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, du Cameroun, de la RD Congo, du Kenya, du Rwanda, de la Tanzanie, de la Namibie, de l’Afrique du Sud, de la Zambie, du Zimbabwe, du Maroc, de la Mauritanie et du Togo.
C’est la ministre de la promotion de la femme Mme Olivia Amédjogbé-Kouévi qui a ouvert les travaux de cette réunion.
Certains ministres dont Octove Nicoué Broohm de l’emploi et de la sécurité sociale et Mme Léonardina Rita Doris Wilson-de Souza des droits de l’Homme, étaient également présents.
L’atelier est organisé par le bureau sous-régional du Wildaf en collaboration avec le gouvernement togolais avec le soutien de la Commission Economique de l’Afrique (CEA), de l’UNFPA-Togo, du MDG3 FUND, la francophonie, du ministère Nerlandais des affaires étrangères, de l’African Developpement Fund (AWDF) et de l’American Jewish World Service (AJWS).
Quelque 66 participants assistent aux débats dans un grand hôtel de la capitale togolaise.
La réunion de Lomé, vise notamment à faire le point sur les avancées obtenues en matière de services juridiques et judiciaires des femmes, afin d’identifier les nouvelles actions stratégiques à mettre en place dans le futur.
Selon Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson (En Photo), coordinatrice sous-régionale de Wildaf, la réunion de Lomé permettra de « générer un nouveau plan d’action adapté à la situation sur le terrain, afin de faire converger nos efforts en terme de mesures, réformes, offre de services juridiques et allocation de ressources vers un accès égal des hommes et des femmes à la justice ».
« Wlidaf se réjouit de la tenue de cette réunion élargie cette fois-ci à l’Afrique entière, qui passera au peigne fin, les avancées obtenues (après la réunion de novembre 2000 à Lomé), les contraintes du terrain, les défis et questions émergentes dont nous devrons tenir compte dans les années à venir. Il ne s’agira pas d’une réunion de plus », a-t-elle souligné.
Pour la ministre togolaise de la promotion de la femme, le gouvernement à mis « tous les moyens en œuvre pour que les femmes aient aux services juridiques et judiciaires ».
Ces actions s’expliquent notamment par la création d’un ministère en charge de la promotion de la femme.
Mme Olivia Amédjogbé-Kouévi a mis l’accent sur les femmes togolaises qui sont des « femmes travailleuses, créatrices de richesses ».
Elle a invité les participants à cet atelier à des « débats fructueux, à la hauteur des attentes ».
Cette réunion doit s’achever mercredi prochain. Elle sera suivie d’une Assemblée générale (AG) du WILDAF/FEDDAF les 26 et 27 octobre.
Cette AG régionale du réseau qui va regrouper des représentants d’organisation membres du réseau, s’inscrit dans la nécessité de redonner un nouveau souffle au réseau, face aux défis qui s’imposent en matière de droit des femmes africaines.
Rappelons que WILDAF/FEDDAF est un réseau pour les droits des femmes, destiné à renforcer les stratégies qui lient le droit au développement.
Le réseau régional WiLDAF est composé de 24 pays africains notamment: le Benin , le Botswana, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’ivoire, le Ghana, la Guinée, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, le Mali, l’Ile Maurice, la Namibie, le Nigeria, le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Soudan, le Swaziland, la Tanzanie, l’Ouganda, le Togo, la Zambie et le Zimbabwe.
Junior AUREL
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