Le Programme National d’Investissement Agricole et de la Sécurité Alimentaire (PNIASA) sera officiellement en octobre prochain. Aujourd’hui, tout est fin prêt, plusieurs actions ayant été déjà menées. Et pour permettre aux différents acteurs d’être mieux outillés, des ateliers régionaux de formation sont prévus, a annoncé mardi lors d’une conférence de presse Messan Kossi Ewovor, le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Gourdigou Kolani, son collègue chargé des infrastructures rurales, était également présent.
Ces ateliers vont se dérouler en trois étapes. La première étape prévue du 1er au 2 septembre à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), va rassembler tous les techniciens agricoles, les paysans et les représentants des services centraux. Cette rencontre leur permettra de faire également le point du chemin parcouru.
Ils présenteront également les grandes lignes du Projet d’appui au développement agricole (PADAT) et du Projet d’Appui à la Sécurité Agricole (PASA).
La deuxième étape rassemblera ces différents acteurs dans chaque région le 5 et 6 septembre, en vue d’une restitution des résultats issus des premières assises.
Enfin, une troisième étape prévue du 15 au 16 septembre à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) pour une bonne évaluation générale.
Selon Messan Kossi Ewovor, au terme de l’atelier d’Atakpamé, tous les participants auront une bonne connaissance du programme, seront informés sur les activités agricoles en cours et sensibilisés sur les objectifs et les stratégies d’intervention des projets.
« Le PNIASA est un sujet d’intérêt commun. Il est à l’ordre du jour, tout simplement parce que c’est le seul cadre d’intervention du gouvernement et des partenaires financiers pour enclencher un développement agricole du Togo », a souligné M.Ewovor.
« Avec le PNIASA, les autorités se sont battues pour qu‘il y ait de l’engrais, des semences et des appuis techniques. L’atelier d’Atakpamé vise à écouter les acteurs et à constater si tout le monde est informé au même niveau sur le projet », a-t-il précisé.
Gourdigou Kolani, le ministre des infrastructures rurales, a pour sa part expliqué que le PADAT s’adresse aux producteurs défavorisés, qui n’ont pas accès aux semences.
Ce projet se consacre essentiellement aux produits vivriers, à savoir le maïs, le manioc et le riz. Il prend également en compte les cultures de rentes notamment le café, le cacao et le coton.
« Dans ce projet, nous avons le traçage des pistes rurales, l’aménagement des bas-fonds, la construction des magasins et l’aménagement des terres », a-t-il ajouté.
Nicolas KOFFIGAN
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