Le Conseil National de Transition (CNT) est le « seul représentant légitime du peuple et des intérêts de la Libye », a indiqué samedi, le gouvernement togolais dans une déclaration rendue publique.
« La république togolaise vivement préoccupé par la situation de KO généralisé qui prévaut actuellement en Libye, déplorant le massacre des populations civiles, de nombreuses pertes en vies humaines et les violations massives des droits de l’homme, rassuré par la pertinence des déclarations et engagements du CNT pour la défense des intérêts supérieurs de tous les libyens sans exclusive et sa volonté de rétablir rapidement la paix et la concorde nationale, notant avec intérêt les appuis multiformes que la communauté internationale s’engage à apporter au peuple libyen (…), décide en conséquence de reconnaître le Conseil national de transition comme seul représentant légitime du peuple et des intérêts de la Libye », souligne le gouvernement togolais.
« En tout état de cause, le gouvernement togolais continuera à déployer les efforts nécessaires, de concert avec la communauté internationale, en vue d’apporter son soutien à toute initiative encourageant la recherche d’une solution pacifique à la crise et la réconciliation nationale dans ce pays frère », ajoute le déclaration du gouvernement.
Rappelons que le Togo et la Libye entretiennent depuis des dizaines d’années de très bonnes relations de coopération.
Une délégation de haut niveau, conduite par le Premier ministre togolais Gilbert Fossoun Houngbo s’est rendue en août 2010 à Tripoli pour la deuxième Session de la Grande Commission Mixte de Coopération Togo-Libye, conformément aux dispositions de l’Accord portant création de cette Grande Commission, signé le 21 mai 2001.
Aux termes du procès-verbal ayant sanctionné les travaux de cette deuxième Session, les deux délégations ont eu des échanges portant sur plusieurs domaines de coopération.
Plusieurs pays ont déjà devancé le Togo dans sa démarche de reconnaissance du CNT. On peut citer: le Nigeria, la Gambie, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Sénégal.
Mais pour l’Union africaine (UA), pas question de reconnaître le CNT, en raison de la situation encore très tendue sur le terrain.
Hame Inès GNAROU / Stagiaire
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