Le projet de production de l’éthanol, du Fonds Africain des Biocarburants et des Energies Renouvelables (FABER), à partir des tiges de sorgho sucré a bouclé le total du financement nécessaire avec la contribution de deux compagnies chinoises COZA International Limited et WEMET, a rapporté l’agence Xinhua.
L’information a été confirmée par la réunion des principaux bailleurs de ce projet qui se sont réunis mardi au siège de la Banque d’investissement et de développement de la Cédéao (BIDC) dans la capitale togolaise.
Les deux compagnies, principaux partenaires stratégiques, ont contribué à hauteur de 91 millions de dollars, hors fonds de roulement et imprévus, soit 70 % du coût du projet estimé à 183 millions de dollars décomposé en capital à hauteur de 30 % et en dette de 70 %.
« Le transfert d’une expérience de centaines d’années en la matière pour aider une initiative africaine à se réaliser pleinement a motivé notre participation à ce projet », a expliqué Andy Cheung, directeur du projet auprès de la COZA international Limited, à l’agence Xinhua.
L’intervention de ces deux compagnies a complété celle de plusieurs institutions du Nigeria notamment Africa Finance Corporation (AFC), First Bank, Nigeria Export Import Bank (NEXIMBANK), Access Bank et l’Etat d’Ekiti.
La Banque d’investissement et de développement de la Cédéao (BIDC) participe également au financement indirectement à travers le Faber, son fonds spécial, qui intervient à hauteur 10 millions de dollars.
« Le financement est bouclé et le projet démarrera au troisième trimestre de l’année 2011 », a indiqué Thierno Bocar Tall, président directeur général du Faber.
Le FABER est une initiative conjointe de la BIDC et d’autres institutions financières africaines de production de biocarburant à partir des tiges de sorgho sucré.
Il a fait « tellement d’émules » pour finalement convaincre d’autres régions d’Afrique et prendre une allure continentale en raison de sa pertinence, a précisé Tall.
En perspective, il est annoncé notamment l’amélioration de la sécurité alimentaire par la production annuelle de 1.950.000 t de graines de sorgho, 72 millions de litres d’éthanol/an à partir des tiges de sorgho sucré, l’installation d’une centrale de cogénération de 216 GWh/an à partir de la biomasse et la séquestration d’environ 900.000 tC02 sur dix ans.
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