Les locaux de la Banque Ouest africaine de Développement (BOAD) abritent ce lundi, un atelier de formation pour l’élaboration de projets d’adaptation et d’atténuation du phénomène lié aux changements climatiques, a constaté l’Agence Savoir News
Des experts venus de tous les pays de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), du Burundi, de la République Démocratique du Congo (RDC), du Rwanda participent à cet atelier qui s’achève mercredi prochain.
La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a été présidée par Ayikoué Kossi, ministre togolais de l’environnement et des ressources forestières.
D’autres ministres étaient également présents à cette cérémonie notamment le Général Zakari Nandja de l’eau, Messan Kossi Ewovor de l’agriculture et Ninsao Gnofam des transports.
Initié par la BOAD , le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Wallonie, le FEM et l’ISESCO, cet atelier est une occasion pour les participants d’échanger, de partager leurs expériences en vue de l’élaboration de projets d’adaptation et d’atténuation des changements climatiques.
La BOAD, un instrument financier entend jouer le rôle de levier dans la mobilisation des ressources, pour que nos pays puissent en profiter au maximum, a expliqué à Savoir News, M.Bassary.
« Face au constat fait, et dans la droite ligne de sa mission de promotion du développement équilibré des Etats de l’UEMOA, la BOAD, sur recommandation de ses Etats membres, a fait sienne les préoccupations soulevées par les changements climatiques et a entrepris de promouvoir des projets dans le domaine et d’être le bras financier de l’Union dans la mobilisation des ressources financières liées aux projets climat », a indiqué M.Bassary.
A cet effet, l’institution financière a mis en place, une initiative Carbone qui est un cadre communautaire de développement du marché du Carbone et de lutte contre les changements climatiques
Selon Mme Fatimata Dia Touré, directrice à l’Institut de l’Energie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF), les effets des changements climatiques sont de nos jours une problématique réelle.
« La problématique, on la vit aujourd’hui avec les catastrophes que connaissent nos pays en terme d’inondations, de sécheresse, du montées du niveau de la mer », a-elle souligné.
L’importance de cet atelier, c’est de travailler à l’élaboration de projets d’adaptation et d’atténuation qui sont des projets pour réduire au maximum, l’impact négatif que nous connaissons aujourd’hui dans le cadre des conséquences relatives au climat, a-t-elle poursuivi.
L’ouverture de l’atelier, a précisé Mme Fatimata Dia Touré, a pour idée d’avoir des projets qui impliquent la préoccupation climat pour éviter que les conséquences soient beaucoup plus nuisibles.
Ouvrant la cérémonie, M.Ayikoué a invité les uns et les autres à prendre au sérieux le problème du changement climatique, estimant que le présent atelier va renforcer la capacité du Togo qui a mis déjà en place depuis deux ans, un programme national d’investissement pour l’agriculture et la sécurité alimentaire.
Ce que nous vivons aujourd’hui, n’est pas né des comportements que nous avons. Ce sont des comportements qui sont progressivement installés depuis plusieurs décennies, et il nous faut naturellement plusieurs décennies pour y parvenir. Aujourd’hui, nous subissons de façons sérieuses ces phénomènes à tel point qu’on se dit que, si rien n’est fait, on le subira de façon atroce, a indiqué le ministre.
Selon lui, la préoccupation est de prendre les dispositions qu’il faut pour atténuer les souffrances des uns et des autres en intervenant dans les domaines où les conséquences sont les plus sévères et également agir pour que dans les décennies à venir, nous puissions éradiquer si non, diminuer sensiblement les effets.
Lambert ATISSO
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