Le Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC) exige le retour des 9 députés de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) à l’Assemblée nationale, indique un communiqué de ce Front dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
Le FRAC exige également « l’abandon pur et simple du projet de modification de la Constitution de la République togolaise, en cours à l’Assemblée nationale, par une majorité truquée, illégitime, anticonstitutionnelle et antidémocratique ».
« Le FRAC constate que ce projet de modification de la Constitution intervient avec une précipitation manifeste qui cache mal la panique du régime RPT. En effet, suite à la décision de l’Union Interparlementaire (UIP), exigeant le rétablissement dans leurs droits, des députés ANC, le retour à l’Assemblée nationale de ces derniers est un obstacle absolu aux desseins obscurs de tripatouillage de la Constitution de notre pays par le système RPT », souligne le communiqué.
« Au demeurant, il n’échappe à personne que l’objectif poursuivi par le RPT, en révoquant 9 députés ANC de leur mandat parlementaire, est de réunir frauduleusement, avec ses comparses de l’UFC, la majorité requise pour modifier à sa guise la Constitution de la République togolaise », poursuit le communiqué.
Le FRAC « condamne le gangstérisme parlementaire pratiqué par le couple RPT/ UFC et met en garde l’Assemblée nationale contre toute modification non consensuelle de la Constitution de notre pays par une majorité parlementaire truquée, illégitime et illégale ».
Neuf responsables de l’ANC dont son président Jean-Pierre Fabre avaient été déchus de leur siège au Parlement en novembre dernier, selon une décision de la Cour constitutionnelle.
Dans sa décision, la Cour a indiqué avoir reçu du président de l’Assemblée nationale Abass Bonfoh, des lettres de démission de ces élus qui auraient décidé de quitter le Parlement pour « convenance politique ».
Edem Etonam EKUE
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