Les agents de santé du secteur public ont menacé vendredi de durcir leur mouvement de grève en cas de non-satisfaction de leurs revendications, estimant que des « actes concrets ne sont jamais posés ».
Après 72 heures de grève, lancée du 30 mai au 1er juin par le Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT), ces agents de santé se sont retrouvés vendredi en vue faire le point de la situation.
« Nous avons le sentiment qu’en face de nous, l’interlocuteur fait du dilatoire. Les actes concrets ne sont jamais posés », a déclaré David Ekoué Dosseh, le président du SYNPHOT.
« Nous sommes ouverts aux négociations. Faut-il attendre le statut général de la fonction publique avant que le statut particulier ne soit adopté, c’est une possibilité. Mais quelles sont les dispositions qui peuvent prendre effet en attendant l’adoption du statut particulier? », s’est-il interrogé.
Les 30, 31 mai et le 1er juin, un « service minimum » était assuré dans les services de réanimation et d’urgence dans les grands centres. Ces agents de santé menacent cette fois-ci d’aller plus loin: « grève sans service minimum ».
Les praticiens hospitaliers du Togo exigent notamment l’adoption de leur statut particulier et la dotation sans délai des trois Centres Hospitaliers et Universitaires d’une connexion Internet.
Ils exigent également le versement sans délai en une seule et unique tranche de l’appoint annuel d’un montant de 180.000 F CFA au titre de l’année dernière.
Edem Etonam EKUE
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