L’état-major général des armées a procédé, pour la première fois de son histoire, mardi à Ouagadougou, à la destruction de plus de 2 000 armes déclassées, opération dénommée « dénaturalisation du matériel armement » et visant le désengorgement des stocks des dépôts des armes, a rapporté l’agence Xinhua.
L’échantillon qui a été détruit est composé de divers types d’armes à savoir des armes de poing, des pistolets, des mitraillettes, des lance roquettes et autres fusils de fabrication locale, etc..
Sur la notion d’armes déclassées, le chef d’état-major général des armées, le général Dominique Djendjéré a expliqué qu’une arme déclassée est une arme, qui pour des raisons diverses, ne sert plus au sein de l’armée en question parce qu’elle a changé sa dotation organique.
« Au lieu de continuer à stocker inutilement ces armes qui peuvent être soutirées de façon frauduleuse par des personnes mal intentionnées, il faut les détruire pour éviter qu’elles ne se répandent », a fait remarquer le général Djendjéré.
Rappelant que plusieurs techniques sont utilisées pour la destruction des armes déclassées, la direction centrale des armées a fait l’option de la boucle mécanique par meule électrique.
Cette destruction des armes déclassées vise une meilleure gestion des stocks au sein de l’armée selon le directeur central du matériel des armées nationales, le colonel Dibana Zerbo.
Cette opération a permis de voir une certaine traçabilité, une visibilité dans la gestion de l’armée nationale.
Première du genre, cette opération de destruction des armes déclassées contribuera à diminuer la circulation anarchique des armes légères.
Desk/Savoir News.
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