Situation mondiale des OGM : Le rapport/2014 officiellement présenté ce vendredi à Lomé

Le Rapport/2014 élaboré sur la situation mondiale des organismes commerciaux génétiquement modifiés (OGM) a été officiellement présenté ce vendredi à Lomé par l’Institution Togolaise de Recherches Agronomiques (ITRA), a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

L’ITRA est un partenaire de l’ISAAA du Service International des Acquisitions des Applications de la biotechnologie Agricole (ISAAA), structure qui souvent chaque année, fait économie d’informations sur l’évolution des cultures génétiquement modifiées dans le monde.

La séance a été présidée par M. Koffi Gbétogbé, Conseiller Technique du Ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche, en présence de M. Bédibèté Bonfoh, Directeur de l’ITRA.

Cette rencontre a permis aux différents acteurs de prendre collectivement connaissance de l’état du développement et l’utilisation des OGM dans le monde et en Afrique en tant qu’innovation technologique en agriculture, d’échanger leur expérience sur l’importance de la biosécurité et la biotechnologie agricole et de faire des propositions objectives à l’endroit des autorités scientifiques, politiques et administratives du Togo et d’autres institutions.

Le rapport sur l’état mondial de la commercialisation des OGM présenté par Dr Kossi Kpemoua démontre que 181.500. 000 hectares d’OGM ont été cultivés à l’échelle mondiale en 2014, ce qui représente une augmentation de plus de six millions d’hectares à partir de 2013.

En plus du Bangladesh, au total 28 pays ont cultivé les OGM au cours de l’année 2014 et 20. Et sur l’ensemble de ces pays. 20 de ces pays sont des pays en voie de développement.

En Afrique, la superficie totale des OGM se situe à 3,3 millions d’hectares. Selon M. Gbétogbé, la production agricole est sujette aux aléas biotiques et abiotiques avec corollaire, les fluctuations inter-annuelles que l’on observe particulièrement dans les pays en voie de développement.

Le Togo, grâce à l’engagement personnel du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé avec l’appui des partenaires techniques et financiers, connaît depuis 2008 des excédents de productions des cultures vivrières.

La controverse sur les OGM est née du fait que leur développement peut comporter des risques sur la vie humaine, animale et sur l’environnement. A ce sujet, le gouvernement togolais a élaboré et mis en œuvre un cadre national de biosécurité qui a abouti à la loi sur la prévention des risques biotechnologiques en janvier 2009.

« Les projets actuellement en cours dans le cadre du Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Agricole (PNIASA) ont pour objectif de moderniser l’agriculteur togolaise en vue d’accélérer la croissance économique et promouvoir les emplois à travers la promotion de la transformation des productions agricoles. Ainsi pour le compte de la campagne agricole 2014-2015, le Togo a enregistré un excédent céréalier de plus de 150 mille tonnes », a-t-il souligné.

Mme Brigitte Bitta chargée de programme à l’ISAAA, a pour sa part ajouté que la population devrait être 4 milliards d’ici 2100 donc une telle population appelle à la nécessité d’explorer de nouvelles façons de l’agriculture telle que l’usage de la biotechnologie moderne dans l’agriculture, avec une augmentation des rendements du fait que les cultures sont mieux protégées contre les insectes ravageurs. FIN

Abbée DJAGLO

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