Pour mieux cerner les notions de la chaîne de valeurs : Des formateurs en agropastoral des centres de formation du ministère de l’enseignement technique, en conclave à Kpalimé

Des formateurs en agropastoral des centres de formation du ministère de l’enseignement technique ont démarré lundi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), une formation d’environ deux semaines en vue de les mieux outiller sur les chaînes de valeurs, l’aménagement hydro-agricole et l’utilisation de tracteurs, ainsi que la gestion de fertilité des sol, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Organisée par le ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle à travers la direction de la formation professionnelle et de l’apprentissage avec l’appui financier du Fonds National d’Apprentissage, de Formation et de Perfectionnement Professionnels (FNAFPP), cette formation est animée par le cabinet Conseils Agricoles, Environnement et Entrepreneuriat (CAE-E).

A travers ce conclave, les organisateurs entendent renforcer les compétences professionnelles des formateurs en agropastoral sur les chaînes de valeurs, en aménagement hydroagricole, en utilisation de tracteurs et en gestion de la fertilité des sols.

La formation permettra également aux participants de pouvoir conduire non seulement les tracteurs pour réaliser les travaux dans les bassins piscicoles et bas-fonds, mais aussi d’assurer la maintenance de ses équipements, de réaliser l’irrigation et de mener une gestion efficace de la fertilité des sols.

Ils seront formés sur la conduite et l’utilisation des tracteurs dans les travaux agricoles, l’aménagement des bassins piscicoles et bas-fonds, l’irrigation et la gestion de la fertilité des sols.

Au cours de cette formation, seront développés plusieurs modules sur la chaîne de valeur, la conduite et l’utilisation des tracteurs dans les travaux agricoles, l’aménagement des bassins piscicoles et des bas-fonds, l’irrigation et la gestion de la fertilité des sols ; la chaîne de valeur ajoutée.

« Ces thématiques vont permettre aux participants à partir du module chaîne de valeur d’être capables, d’enseigner aux étudiants en situation réelle, afin de leur permettre de pouvoir à la sortie, dans quels maillons d’activités s’insérer et aussi pour régler les questions de l’emploi », a expliqué Adjanor Cobby (formateur au CAE-E).

« Le deuxième module ayant trait à l’utilisation de tracteurs, permettra aux formateurs d’être capables de monter sur le tracteur et d’amener les jeunes à l’utiliser, à atteler les accessoires de machines et travailler au champ », a-t-il souligné.

Le troisième module (aménagement hydroagricole), a poursuivi M. Adjanor, permettra aux participants « de décrire la pisciculture oralement, mais de les amener à enseigner aux jeunes à creuser les étangs piscicoles ».

La dernière thématique (fertilité des sols) va permettra aux formateurs d’enseigner aux étudiants à partir des engrais simples, comment recomposer l’engrais en fonction du besoin de la plante et du niveau de la fertilité des sols qui va donner le meilleur rendement à la plante, a-t-il ajouté.

Pour Atcholadi Essodina (Inspecteur de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle des plateaux ouest), le chantier de la professionnalisation de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, ouvert ces dernières années par les autorités de son département consiste à doter les formateurs des capacités pouvant leur permettre de former les apprenants à la maîtrise de compétences facilitant ainsi leur intégration sur le marché du travail.

Ce dernier a surtout invité les participants à cette formation à bien profiter de cette rencontre pour se mettre véritablement à niveau.

Mme Thérèse Kwaku-Gaba (Chef service Communication et Relations publiques du FNAFPP), s’est pour sa part, réjouie de cette initiative vient à point nommé, car les formateurs agropastoraux sont confrontés dans leur mission à des difficultés liées entre autres à la chaîne de valeur ajoutée dans le domaine agricole, à l’utilisation des tracteurs, aux techniques améliorées d’élevage, et à l’aménagement des bassins piscicoles.

« Cette formation permettra de renforcer les compétences des bénéficiaires qui pourront ainsi palier aux difficultés qui se présentent à eux dans leurs tâches », a-t-elle souligné.

Elle a surtout réaffirmé la disponibilité du FNAFPP aux côtés des formateurs agropastoraux pour relever les défis qui se posent à eux. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE