PGICT : Dernière mission de la Banque mondiale à Lomé, toutes les composantes du projet passées en revue, en atelier de trois jours

Une dernière mission de suivi et d’appui séjourne à Lomé depuis lundi dernier, en vue de passer en revue l’état de mise en œuvre de toutes les composantes du Projet de Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT).

Cette 8ème mission et les acteurs chargés dans la mise en dudit projet se sont réunis ce ce lundi à Lomé (pour trois jours), afin d’évaluer le chemin parcouru dans la mise en œuvre des différents aspects du projet, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

Cette mission prendra fin le 26 mai prochain. L’ouverture des travaux a été présidée par Boundjouw Sama (Secrétaire général du ministère de l’environnement et des ressources forestières) en présence de Koffi Houkpè (Chef de projet à la Banque Mondiale) et Hamidou Soumaila Mourou (Coordonnateur du PGICT).

Au cours de cette rencontre, l’équipe de la Banque mondiale et du gouvernement, ainsi que tous les acteurs impliqués dans l’exécution dudit projet feront le point sur l’état réalisation de toutes les composantes et activités depuis le début du projet.

Ils mettront en exergue les activités qui ont bien réussi, celles qui ont moins réussi et enfin, celles qui n’ont pas réussi.

Ils doivent aussi relever les succès enregistrés, les difficultés rencontrées et défis dans l’exécution des activités à tous les niveaux.

Selon Koffi Hounkpè, cette 8ème mission a un caractère particulier, car non seulement elle rentre dans le cadre de l’appui ordinaire à la mise en œuvre du projet, mais aussi elle est en même temps une mission d’achèvement du Projet.

« Il s’agira de relever ce qui a marché et les leçons apprises : aussi bien des réussites que des échecs seront discutés et analysés pour la réplication possible de bonnes pratiques au cas où les actions similaires seront amenées à être développées ailleurs, tout particulièrement pour les sous-projets communautaires dont le PGCIT a financé une centaine. Globalement les résultats obtenus sont satisfaisants dans la mise en œuvre du PGCIT », a-t-il indiqué.

« D’autres projets sont en cours de préparation, le PGCIT 2 pourrait financer notamment le projet Hydromet (projet d’amélioration et de modernisation des services météorologiques et hydrauliques), le projet FEM6 (activités de gestion durable des terres) et le programme REDD+ (Gestion durable des terres et la gestion des forêts à travers tout le pays). Je réitère l’engagement de la Banque mondiale à soutenir les efforts du gouvernement togolais en matière de résilience aux effets néfastes des changements climatiques et la lutte contre la pauvreté », a souligné Hounkpè.

Pour le Secrétaire général du ministère de l’environnement et des ressources forestières, le PGICT est devenu depuis bientôt cinq ans, l’une des vitrines importantes pour la visibilité de l’action gouvernementale en général et celle du ministère de l’environnement.

« Ce projet qui tire vers sa fin, a énormément apporté une valeur ajoutée dans l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables. Les résultats obtenus sont tangibles et appréciés par les communautés bénéficiaires », a affirmé Boundjouw Sama.

« L’exécution du PGICT constitue une grande expérience pour le ministère de l’environnement et des ressources forestières et partant, l’ensemble des acteurs impliqués. Imbus des leçons apprises et les bonnes pratiques, le ministère de l’environnement est désormais aguerri pour conduire les prochaines initiatives. Je remercie la banque mondiale pour avoir accompagné le gouvernement togolais au cours de ce grand projet » a-t-ajouté.

Précisons que déjà lors de sa septième mission en février dernier, la Banque mondiale et toutes les parties prenantes du Projet, ainsi que les bénéficiaires avaient affiché leur satisfaction, lors d’un atelier d’évaluation des résultats enregistrés.

« Nous sommes surtout satisfaits que l’évaluation vienne des populations bénéficiaires car, ayant elles-mêmes formulé les projets qui répondaient à leurs besoins, des projets dont la réalisation leur a permis d’atteindre leur résilience », avait déclaré Mme Dahlia Lotayef (spécialiste environnementaliste en chef à la Banque mondiale).

Officiellement lancé en Février 2013, le PGICT, vise à renforcer la capacité institutionnelle de certaines institutions ciblées pour gérer le risque d’inondations et de dégradation des terres dans les zones urbaines et rurales ciblées.

Ce projet qui est financé par la Banque mondiale prendra fin en juin 2017. Il est mis en œuvre par le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, pour un montant de 16,947 millions de dollars US. Ce projet vient renforcer l’arsenal des mesures nationales orientées à limiter et gérer les risques de catastrophes aux niveaux national et local. FIN

Abbée DJAGLO

Savoir News, la Maison de l’Info