PGICT : André Johnson dans le Zio pour toucher du doigt l’évolution des travaux

Le ministre de l’environnement et des ressources forestières M. André Johnson a effectué jeudi dans la préfecture de Zio (au nord de Lomé) une visite de terrain afin de toucher du doigt les différents travaux exécutés dans la localité dans le cadre des sous projets du Projet Intégrée de Gestion des Catastrophes et des Terres (PGICT), a constaté une journaliste de Savoir News.

M. Johnson et ses collaborateurs se sont rendus dans un premier temps dans le village d’Atiho (Agbélouvé) où ils ont constaté la restauration de la forêt communautaire de la localité. Pour un coût total de plus de 36 millions de F.CFA, le sous projet a servi à la levée topographique, au bornage ainsi qu’à la clôture de la forêt sacrée sur une superficie de 4 hectares.

« Le PGICT se réjouit de la réalisation d’un tel projet pour la protection de nos forêts, ce qui entre dans la préservation de l’environnement. Ce qui s’est fait ici doit inspirer d’autres localités où la déforestation est à un niveau galopant. Ici il y a des activités connexes comme l’apiculture qui se sont développées autour de cette forêt, mais le plus important est que toutes ces activités s’inscrivent dans le cadre de la protection de l’environnement », a indiqué le ministre.

Le cap a été ensuite mis sur Gbatopé où la délégation a constaté les retombés du sous-projet d’appui à la protection de la rivière Lili. Une forêt galerie a été reconstituée autour de cette rivière qui s’est totalement ensablée.

Près de 29 milles plants de 6 essences différentes ont été mis en terre sur 20 hectares dans le cadre de ce projet évalué à près de 25 millions de F.CFA.

Dans la ville de Tsévié, le projet exécuté s’inscrit dans le cadre de la réduction des risques d’inondation dans trois quartiers. 2 400 m de caniveaux et 8 dalots ont donc été construits à Xétseavi et Wémé et 1.200 m de rue aménagée à Wémé.

« Les problèmes liés aux inondations sont aussi pris en compte par le PGICT d’où la construction de ces caniveaux. Les travaux sont déjà avancés à près de 84% et le but visé est que, près de 3.000 personnes soient à l’abri des risques d’inondations », a précisé M. Johnson.

Précisons que le ministre et sa délégation ont mis le cap ce vendredi sur la ville d’Atakpamé toujours dans le cadre du PGCIT.

Officiellement lancé en février 2013, le projet PGICT — financé par la Banque mondiale — prendra fin en juin 2017.

Il est mis en œuvre par le ministère de l’environnement et des ressources forestières, pour un montant de 16,947 millions de dollars US.

Ce projet vient renforcer l’arsenal des mesures nationales orientées à limiter et gérer les risques de catastrophes aux niveaux national et local. FIN

Chrystelle MENSAH

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