Mise en œuvre du Traité sur le Commerce des Armes: Des acteurs de mise en œuvre du texte, en atelier à Kpalimé

Les acteurs de mise en œuvre du Traité sur le Commerce des Armes (TCA) notamment les magistrats, la police, la gendarmerie, la douane, la défense, les organisations de la société et certaines structures étatiques ont démarré lundi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), trois jours d’atelier de formation pour l’appropriation et la mise en œuvre du document et du plaidoyer en vue de l’adoption et la vulgarisation de l’avant-projet de loi relatif au régime des armes au Togo, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

L’atelier est organisé par la Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération, la circulation et le trafic illicite des Armes Légères et de petits calibres (CNLPAL) avec l’appui technique et financier du Fonds d’Affectation Volontaire pour la mise en œuvre du Traité sur le Commerce des Armes.

La rencontre entend développer les capacités des acteurs de mise en œuvre et les acteurs de la société civile à s’approprier le contenu du TCA en vue de leur responsabilisation dans le cadre de l’accomplissement de leurs missions respectives.

L’atelier vise également à améliorer les connaissances des différents acteurs sur le contenu du TCA et ressortir les rôles respectifs des acteurs dans le processus de mise en œuvre du TCA.

Il s’agit de contribuer à travers le plaidoyer, à l’adoption de textes modernes intégrant les aspects pertinents du TCA et à la vulgarisation du texte de base (avant-projet de loi) sur le régime des armes au Togo.

Les participants suivront plusieurs communications : le Traité sur le Commerce des Armes et son champ d’application (armes classiques, munitions, pièces et composantes, l’histoire, la négociation, l’adoption et l’évaluation des demandes d’exportation, la violence fondée sur le sexe, le transit, le transbordement, la conservation des données, l’établissement de rapport, l’importation), la coopération internationale et l’assistance internationale, le contrôle des transferts d’armes, les relations entre le TCA et les autres instruments universels et régionaux et le rôle des organisations régionales et sous régionales en Afrique.

Inoussa Bouraïma (vice-président de la Commission) a rappelé que le TCA est un instrument qui vise le contrôle du transfert et du commerce des armes conventionnelles pour une meilleure protection de la population civile, notamment les femmes et les enfants en temps de guerre comme en temps de paix.

Le Togo a ratifié ce traité en 2015 dans le souci de promouvoir aux côtés des autres Etats, la sécurité humaine, gage de tout de développement durable.

Dans ce contexte, a précisé Inoussa Bouraïma, les Etats parties au Traité, doivent établir un système de contrôle national et assurer le fonctionnement aux fins de réglementer les transferts d’armes.

Kloto, Békéyi Sogoyou (secrétaire général de la préfecture de Kloto), a pour sa part relevé que l’appropriation du TCA par les acteurs et structures concernées et aussi sa mise en œuvre constitue, est une véritable valeur ajoutée pour la sauvegarde de la paix et de sécurité dans le pays. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE

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