Les activités de sensibilisation et de conscientisation des producteurs et des populations des zones de production des cultures de café cacao, sur les dangers et les conséquences liés aux feux de végétation, prendront fin le 17 février prochain. Ces activités ont démarré mardi par une tournée dans plusieurs localités, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette tournée est initiée et mise en œuvre par l’ONG Avenir de Développement (ADE) en collaboration avec les structures membres du cadre de concertation des filières café et cacao conformément aux recommandations du cadre de concertation pour les filières Café Cacao et avec l’appui financier du Comité de Coordination pour les Filières Café Cacao (CCFCC).
Les acteurs se sont rendus à Kpadapé, Yéviépé, et Kpimé Tomégbé, dans le Kloto et Adamé, à Agou Gadzawukpé et Agou Akpolo dans la préfecture d’Agou.
Cette tournée conduira aussi les acteurs de la filière (subdivisés en deux groupes) dans le Kpélé (localités d’Akata Dzogbépimé, Agbanon), à Danyi (dans les localités de Sassanou et Atigba), dans l’Amou (dans les localités Agadji-Todji, Koutoukpa), dans l’Akébou (Kougnohou et Sérégbéné). Ils seront également dans le Wawa (Adapé, Ounabè, Wobé et Kessibo-Sewa) et à Blitta (Koflo et Diguengue).
L’objectif de cette tournée est de sensibiliser les populations des zones de production de café et de cacao, sur la gestion des feux de végétation. Il s’agit de tenir une réunion préparatoire d’harmonisation des textes de communication, des réunions de communication et de sensibilisation avec les populations sur la gestion des feux de végétation, de suivi-évaluation pour s’assurer de la mise en œuvre de la gestion des feux de végétation dans ces zones de production.
Dans les localités de Kpadapé et de Yéviépé, les membres ont échangé avec les populations, sur les causes de ces feux de végétation, qui selon eux, seraient d’origine anthropiques. Elles peuvent être volontaires (la chasse, la négligence, les mégots de cigarette, renouvellement de pâturage, culture sur brûlis, récolte de miel sauvage). Elles peuvent aussi être volontaire ou criminelle (la méchanceté, la jalousie, le règlement de compte). Et enfin elles peuvent être naturelle, notamment la foudre.
Ils leur ont rappelé les dispositions qui punissent les auteurs des incendies et feux de brousse précisant qu’un décret en conseil des ministres règlemente aussi les feux de culture, le renouvellement de pâturage et de paille, ainsi que les feux précoces.
Les messagers ont rappelé aux populations les dégâts des feux, à savoir des dégâts sur les cultures, sur les zones vitales et sensibles, sur les habitations, les greniers, sur les forêts communautaires, classées, sacrées et sur autres domaines pouvant garantir le bien-être de la vie.
Ces messagers ont souligné que pour lutter contre ces feux de végétation, il faut organiser collectivement des pare-feu autour des plantations, des zones vitales et sensibles, des habitations et greniers, des diverses forêts communautaires, classées, sacrées et autres domaines pouvant garantir le bien-être de la vie.
Ils leur ont demandé d’allumer des feux précoces, de préférence entre 5 heures et 7 heures ou en temps relativement frais et calme. Les communautés doivent respecter les dates limites des feux précoces, mettre en place des brigades d’éveil et pratiquer l’agroforesterie du caféier et du cacaoyer.
Selon Kodjovi M’Gbayom (le secrétaire exécutif du Conseil Interprofessionnel des Filières Café Cacao du Togo), a souligné que les plantations de Café Cacao sont un investissement. Par conséquent, les propriétaires n’accepteraient pas qu’elles soient emportées par les feux, au risque de les plonger dans le dénuement et la pauvreté.
Ce dernier a rassuré les uns et les autres, des dispositions qui sont prises pour que les six jours soient passés ensemble. Il a souhaité que pour la prochaine fois, la tournée commence un peu plus tôt, afin de conscientiser les producteurs afin de leur permettre de mettre en application les informations reçues.
Plusieurs intervenants entre autres MM. Téfé Prince de l’ADE, Karabou Essolakena des producteurs et Mme Sokpor Akouavi ont salué cette initiative, qui va permettre de sensibiliser les populations à mettre un frein à la pratique des feux de végétations. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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