Enseignement des sciences: Des enseignants outillés à Kpalimé pour un bon encadrement des apprenants

Une quarantaine d’enseignants du primaire et du secondaire sont formés depuis lundi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) sur des modules d’enseignement des sciences, pour un bon encadrement des apprenants, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Cette formation prendra fin samedi prochain. Et les enseignants du secondaire prendront la relève du 24 au 29 juillet (toujours à Kpalimé).

Les participants sont tous membres de la Fédération des Syndicats de l’Education Nationale (FESEN).

Cette rencontre, la 11ème du genre, s’inscrit dans le cadre de la formation en poste outre-mer, initiée par la FESEN avec l’appui technique et financier de la Fédération Canadienne des Enseignants (FCE).

Elle a pour objectif d’outiller les enseignants, afin qu’ils développent des capacités devant leur permettre de faire comprendre aux apprenants, les techniques nouvelles d’acquisitions. Une occasion pour les enseignants canadiens et togolais, d’apprendre, de partager leurs expériences et de renouveler leurs engagements envers leur professions et leur syndicat respectif.

Les participants vont échanger sur les modules portant sur l’enseignement du calcul, l’application des stratégies de calcul dans la résolution des problèmes, la fabrication du matériel didactique pour l’enseignement de l’EDUSIVIP, la préparation et la gestion de la classe, la pédagogie différenciée, la déontologie au métier d’enseignement, l’activité physique, la carrière administrative de l’enseignant.

D’autres communications liées au genre, la scolarisation de la jeune fille, la sensibilisation du VIH/SIDA et Ebola et la culture syndicale meubleront aussi les activités de la formation.

Dans son intervention, Sogoyou Békéyi (secrétaire général de la préfecture de Koto) a relevé les difficultés financières rencontrées ces dix dernières années par le système éducatif togolais, située liée à la conjoncture socio-économique et politique qu’a connue le Togo.

« Cette situation combinée à la forte demande de la scolarisation a eu pour conséquence, la dégradation des conditions d’enseignements et des difficultés d’ordre structurel important », a-t-il souligné.

Il a témoigné sa gratitude à la FESEN et à son partenaire canadien la FCE pour leurs actions qui viennent corroborer les efforts du gouvernement de promotion du système éducatif et de formation. Le secrétaire général a exhorté les participants à s’investir tout au long des travaux afin que les objectifs assignés au présent atelier de formation soient atteints.

Hounsimé Sénon (secrétaire général de la FESEN) a pour sa part, rappelé l’excellence des liens de coopération entre la FESEN et la FCE.

« La formation des enseignants et le développement professionnel constituent les piliers d’une éducation de qualité », a-t-il précisé, insistant au passage sur les rôles du syndicat.

Mme Arianne Clautier (chef de la délégation de l’équipe canadienne), s’est de côté réjouie de la collaboration pédagogique depuis 2007 entre son pays le Canada et le Togo.

Elle a surtout fait la genèse de la FCE, un organisme national canadien bilingue qui compte plus e 250.000 enseignants membres.

« La FCE a parrainé 54 enseignants qui travaillent dans 9 pays différents dont le Togo », a-t-elle ajouté. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE

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