Dialogue/Comité préparatoire : « Les discussions ont été très serrées, mais nous sommes parvenus à une solution qui convient à chacun » (Eric Dupuy)

Les discussions au sein du Comité préparatoire du dialogue (qui s’ouvre lundi à Lomé) ont été « très serrées », a affirmé Eric Dupuy, porte-parole de la délégation de la coalition de l’opposition.

Ce comité a achevé son travail dimanche, après quatre séances sanctionnées par la signature d’un « règlement intérieur » entre le parti au pouvoir et la coalition de l’opposition.

« Les discussions ont été très serrées, mais nous sommes parvenus à une solution qui convient à chacun. Je présage que les discussions qui vont s’ouvrir demain, ne seront pas aisées. Les discussions seront très ardues, parce qu’il s’agit des problèmes très importants de la nation togolaise », a déclaré M. Dupuy.

« Mais avec la volonté de part et d’autre, nous pourrons avancer si chacun utilise un minimum d’ouverture d’esprit et de tolérance ».

« Nous devons comprendre que nous sommes en train de chercher une solution pour notre pays, et non chercher à faire perdre du temps aux autres », a ajouté M. Dupuy qui a signé au nom de la coalition de l’opposition, le règlement intérieur, ayant sanctionné les travaux du comité préparatoire.

Les discussions proprement dites s’ouvriront lundi en présence du président ghanéen, facilitateur du dialogue inter-togolais.

Ce dialogue se déroulera entre les délégations de la coalition de l’opposition et le parti au pouvoir (7 membres dans chaque délégation). Le nombre de délégués pourrait être élargi si les participants eux-mêmes en prennent la décision. La participation du gouvernement aux discussions, sera débattue par les participants.

Plusieurs autres points sont inscrits à l’ordre du jour de ce dialogue dont les mesures d’apaisement et de confiance (à examiner de manière prioritaire par les participants), l’établissement de la Constitution de 1992, l’implication du rétablissement de la constitution de 1992, la transition, l’organisation du référendum portant révision de la constitution de 1992 et les réformes constitutionnelles et électorales.

Rappelons que le Togo traverse est plongé dans une nouvelle crise depuis septembre, avec des séries de manifestations de la coalition de l’opposition qui exige notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger. FIN

Edem Etonam EKUE

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